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L’auteure biologiste et vulgarisatrice scientifique Marie-Claude Ouellet nous parle de sa passion pour les chats

Publié le 14/10/2022

ME : Marie-Claude, après avoir signé le magnifique livre Les insectes et les arachnides de la collection Mon Mégadoc publiée chez nous, vous avez accepté de prêter votre plume pour l’écriture d’un nouvel ouvrage qui vient tout juste de paraître dans cette même collection. Qu’est-ce qui vous a incitée à écrire Les chats? Votre passion pour les animaux en général ou votre passion pour les chats en particulier?

MCO : Il est vrai que je m’intéresse à tous les animaux qui peuplent notre planète, mais j’admets avoir un petit faible pour les félins depuis ma plus tendre enfance. Je trouve ces animaux empreints d’élégance et de majesté. Mon félin préféré est l’ocelot.

Il est vraiment fascinant de constater que les chats domestiques ont certains traits communs avec leurs cousins sauvages, notamment leur grande agilité et leurs incroyables aptitudes à chasser.

ME : Petite, avez-vous eu un ou des chats ? Quel était son/leur nom ? Quel âge aviez-vous ?

MCO : Je suis née dans une maison où vivait une chatte d’Espagne nommée Capucine. Étant enfant unique, je la considérais comme ma confidente et ma compagne de jeu. Cette chatte s’est montrée douce et très patiente, même lorsque je l’affublais de vêtements de poupée! Elle est décédée à l’âge vénérable de 18 ans, dans mes bras.  

ME : Quel est le trait de caractère du chat qui vous captive le plus ? Pourquoi ?

MCO : Les chats semblent doués pour déterminer à quelles personnes ils peuvent faire confiance. Je me sens toujours privilégiée lorsqu’un chat inconnu s’approche de moi et se laisse caresser. Et s’il se met à ronronner, c’est le summum du bonheur ! Susciter l’intérêt d’un chat n’est pas une chose acquise d’emblée. Ça se mérite !

ME : Au cours de la préparation de ce livre, vous nous avez parlé de Chatouille, une chatte que vous avez particulièrement aimée. Pourquoi a-t-elle marqué votre vie?

MCO : Je me souviens très clairement du jour où mes parents et moi avons adopté ce chaton à la Société protectrice des animaux (SPCA). J’avais alors 15 ans. En apercevant cette petite boule de poils noire et blanche, j’ai eu un véritable coup de cœur. J’ai été conquise par son joli minois, ses miaulements aigus et ses yeux vert émeraude. Chatouille a occupé une place de choix dans mon quotidien. Quand je quittais la maison pour me rendre à l’école secondaire, elle glissait la patte ou le museau dans l’entrebâillement de la porte, comme pour me retenir. Et à mon retour, elle me gratifiait de miaulements joyeux. De plus, ses ronronnements étaient une source d’apaisement pour moi. Cette chatte m’a accompagnée dans plusieurs moments marquants de ma vie d’adolescente et de jeune adulte. J’en garde un souvenir attendri. 

     


ME : Dans votre livre, vous parlez de la zoothérapie bienfaitrice chez les personnes âgées : croyez-vous que l’adoption d’un animal de compagnie, chien, tortue, poisson rouge ou chat est aussi bénéfique aux enfants ? Pourquoi ?

MCO : Sans aucun doute! Il peut s’établir des liens d’amitié très forts entre un enfant et son animal de compagnie. De plus, cela permet au bambin de développer son sens des responsabilités. Il prend conscience du fait que le bien-être de cet être vivant dépend des soins que lui prodiguent ses propriétaires. Cohabiter avec un animal permet aussi à l’enfant d’acquérir des valeurs précieuses comme l’empathie et le respect d’autrui.

ME : Que conseillez-vous aux familles qui envisagent d’adopter un chat ?

MCO : Je crois qu’il est essentiel d’en discuter en famille en abordant des sujets tels que les besoins de l’animal et les responsabilités qui incomberont à chaque membre de la famille. Une telle discussion permet de savoir de quelle façon chaque personne conçoit les impacts de l’arrivée d’un chat dans son quotidien. L’adoption d’un animal de compagnie est un événement marquant dans la vie d’un individu, quel que soit son âge. Il faut donc bien s’y préparer. Il en est d’ailleurs question dans mon livre.

ME : Quels sont les planches que vous préférez dans ce livre et pourquoi ?

MCO :

Pages 18-19 : Le langage corporel

Selon moi, il est important de savoir décoder le langage corporel d’un chat afin de bien le comprendre. Pour cela, on doit prêter attention à ses oreilles, ses yeux, ses moustaches et sa queue. Ces connaissances sont à la base d’une cohabitation harmonieuse.

Pages 38-39 : Mythes et croyances

Je me suis intéressée à certains mythes qui circulent au sujet des chats, notamment celui voulant que ces animaux aient peur de l’eau. J’ai toujours aimé démêler le vrai du faux pour en informer les lecteurs. Ce doit être une déformation professionnelle puisque je suis journaliste scientifique depuis 35 ans !

ME : Lesquels préférez-vous : les chiens ou les chats?

MCO : Les chiens et les chats sont de merveilleux compagnons. Pour ma part, je suis attirée par le côté calme et langoureux des chats. Leur présence m’apaise.